HISTOIRE DE MÉNÉTRUX-EN-JOUX

Quelques données géographiques et historiques sur le village

Images du Jura    Histoire de Menétrux-en-Joux     La chapelle de la Fruitière       La vallée du Hérisson    Les cascades du Hérisson    L'Éventail    Diaporama série 1    Diaporama série 2

Carte postale La Cigogne : Dans les années 60, la chapelle et la fontaine de Menétrux-en-Joux.    Cliquer pour agrandir

Menétrux-en-Joux :

Le village dépend de l'arrondissement de Lons-le-Saunier, et du canton de Clairvaux-les-Lacs; il se compose du bourg et de 3 hameaux : la Fruitière à 1,4 km sur le plateau; le Val-Dessus et le Val-Dessous situés au fond de la vallée du Hérisson

Ces 2 hameaux du Val formaient autrefois une commune indépendante sous le nom des Vaux de Chambly; le dictionnaire Rousset des communes du Jura indique que la commune des Vaux-de-Chambly a été réunie à celle de Chambly le 13 juin 1815 et à Menétrux-en-Joux 12 décembre 1821. La commune de Chambly et celle de Collondon ont été réunies à Doucier en 1821.

Avant la Révolution, les Vaux dépendent de la paroisse de Doucier. les villages de Chambly et de Collondon (vocables Saint Joseph et Sainte-Vierge) devenus communes sont rattachés à Doucier: en 1816 pour Collondon, en 1822 pour Chambly, Menétrux-en-Joux dépend de la paroisse de Songeson (vocable Saint Georges). Tous dépendent du bailliage de Poligny .                                                                                          

Le Val Dessus et le Val Dessous :

Aujourd'hui sont célèbres dans tous les guides touristiques car ils sont un passage obligé pour accéder aux magnifiques cascades du Hérisson et aux lacs du Val et de Chambly, ainsi qu'à la ferme de l'Auroch et à la pisciculture.

Carte postale La Cigogne : Le même endroit toujours au milieu des années 60, avec la RD 39 montant vers Ilay et St-Laurent, en premier plan.   Cliquer pour agrandir

 

 Démographie au 19ème siècle:

Extrait du dictionnaire des communes du Jura de Rousset datant des années 1850.

Population de Menétrux en 1790 : 139 habitants

Population des Vaux de Chambly: 84 habitants

Population réunie en 1846: 229 habitants; Population en 1851: 224 habitants; dont 119 hommes et 105 femmes.

Densité démographique: 25 habitants au km2

Répartition des 39 maisons: Menétrux :19; Val-Dessus: 8; Val-Dessous: 7; La Fruitière: 5;

Nombre de ménages: 45

En 2017, elle ne compte plus que 56 habitants.

Photo Roland Le Corff 1966 - Menétrux, la place  avec la mairie-école, la fontaine et la chapelle datée de 1664.

Un peu d'histoire ancienne:

Menétrux dépendait en toute justice de la seigneurie de Châtelneuf, propriété indivise entre les religieux de Balerne et les Princes de la Maison de Chalon. En 1588, il n'y avait à Menétrux que 8 maisons, possédées par les familles Roux, Coiffier, Ramboz, et Richard. Il n'est donc guère étonnant que l'on rencontre autant de Roux et Richard dans les listes généalogiques concernant cette région. La famille Roux était la plus nombreuse et la plus riche. Rolin Roux était devenu tabellion ( c'est à dire un officier public qui remplissait les fonctions de notaire ) de la châtellenie de Châtelneuf; il obtint successivement différentes faveurs du de Hugues de Chalon et de Jean de Loulle, abbé de Balerne, telles que celles d'avoir un four particulier, d'aller moudre dans tels moulins qui lui conviendrait, de chasser, de pêcher, d'exercer des droits d'usage dans les forêts.etc Ses descendants augmentèrent encore en fortune et en considération, par leurs bonnes alliances, en sorte qu'ils étaient regardés comme les seigneurs du village. Ils avaient une maison avec tour féodale, et une chapelle castrale à côté, bâtie en 1664. (Castrale c'est-à-dire qui dépend d'un château.)

On retrouve un Roux au château de l'Aigle, à la Chaux du Dombief dans un épisode qui débute le 15 novembre 1641: le baron de Scey instruit que le comte de Courval voulait faire des courses ( des opérations de pillage ) dans le Grandvaux et s'emparer du château de l'Aigle pour y faire retraite , envoya à la hâte M. de Biarne avec une compagnie qui moitié par ruse, moitié par force, pénétrèrent dans la forteresse et s'y maintinrent
Les lieutenants de M. de Biarne, qui le remplacèrent dans le commandement furent jusqu'en 1644 : M. Roux de Menétrux, La Grandeur, Merceret, Mirandot et de la Chaux.

Un roman très populaire à Menétrux : "Le Médecin des Pauvres":

Tous les habitants de Menétrux et beaucoup d'autres jurassiens ont du lire un jour le roman à l'eau de rose de Xavier de Montépin: "Le médecin des pauvres" qui se déroule justement dans la région des lacs, et met en scène notamment le fameux capitaine Lacuzon et ses frères d'armes, le capitaine Varroz, le curé Marquis, le trompette Garbas...

Claude Prost, dit Lacuson ( plus souvent écrit de nos jours Lacuzon) (1607-1687) était natif de Longchaumois dans le Jura, entre Morez et Saint-Claude, il lutta durant près de 40 ans, à la tête d'une milice d'un millier d'hommes, contre les tentatives d'annexion de la Franche-Comté par la France, notamment lors de la première invasion de 1636, à lui tout seul, il mérite que j'y consacre une page spéciale : voir :Le capitaine Lacuson et la biographie

Le déclin

L'exode rural ajouté aux ravages de la guerre de 14-18, en l'espace de quelques décennies porta un rude coup à ce village autrefois si actif, qui comptait plus de 200 habitants au milieu du 19 ème siècle, ce qui laisse rêveur aujourd'hui : 56 habitants au dernier recensement de 2017.

 Les années 50-60 : Un village encore plein de vie

Dans les années 60, les vaches venaient encore boire, nombreuses autour de la fontaine  du village, on comptait encore plusieurs agriculteurs en activité, qui produisaientt du lait  pour alimenter le "chalet" (c'est-à-dire la fruitière) où l'on fabriquait encore le gruyère de Comté; les  petits tracteurs Mc Cormick dont le fameux petit Farmall Cub, les Massey-Ferguson,  à la belle livrée rouge, les  pittoresques KIVA à 3 roues ou les petits Chauvin dépourvus de toute carrosserie (un moteur, un siège sur 4 roues) , sillonnaient l'unique rue du village au rythme lent de leur diesel , faucheuse relevée sur le  côté, parfois attelés d'une "voiture" de foin lourdement chargée.( voir la page: tracteurs  d'autrefois dans le Jura

Photo Gérard Portes -Tracteur emblématique de cette époque, la KIVA avec ses 3 roues.Elle servait à tout : faucher, fâner, ramasser, tirer une charrette de foin ou de bois, labourer, rien ne lui faisait peur.
Photo Roland Le Corff - Le petit tracteur Mc Cormick Farmall Cub était très courant dans les fermes, M. Henri Richard en possédait un au village dans ces années 60.

Photo Roland Le Corff -1969 : vue depuis la chapelle sur la fontaine et la route départementale 39 vers Doucier, les cascades du Hérisson et Lons-le-Saunier.    Cliquer pour agrandir

Photo Roland Le Corff vers 1969 - Vue depuis la côte au-dessus de la chapelle, la place avec la fontaine. Le break 404 Peugeot bleu clair garé devant la fontaine est celui de Monsieur René Journot, le charpentier-couvreur et ferronnier, bien connu dans la région et originaire de Bonlieu.  Cliquer pour agrandir

 

 Le matin de bonne heure ( 6 ou 7 heures ), les ouvriers descendaient à pied ou en vélo à la scierie. Janier, le plus gros employeur du village, où l'on débitait de magnifiques pièces de sapin ou d'épicéa pour produire : charpente, chevrons, liteaux, frisette, voliges et toutes sortes de planches y compris pour les côtés des wagons de marchandises.

D'autres scieries plus petites existaient, ainsi que 3 tourneries où l'on fabriquait : manches d'outils, pieds de lits et de sommiers. Citons celles de Lucien Janier et d'André Janier.

Photo Roland Le Corff 1966 - La scierie de M. Gaston Janier

La Poste rurale et les transports de passagers :

Pour lutter contre l'isolement rural et atténuer l'isolement des campagnes l'administration des Postes mettait en place, à partir de 1926 la Poste Automobile Rurale (PAR). L’objectif était de desservir par la route les communes sans bureau de poste et de permettre aux habitants de ces communes de disposer d'une liaison de transport voyageurs et messagerie, et aussi de disposer d'un établissement géré par un correspondant postal (source site web du Musée de la boîte aux lettres

Pour se rendre à Clairvaux-les-Lacs, il existait le minibus de la Poste rurale, c'était un véhicule sur une base de fourgonnette Renault 1000 kg  ou 1200 KG ( genre Galion). En ce temps là, il y avait une dame qui tenait le bureau de la Poste à Menétrux et sa maison arborait un panneau émaillé bleu intitulé "Poste rurale correspondant"; dans ces années 60, c'était Madame Simone Grappe qui tenait ce rôle. Elle effectuait le tri et la distribution du courrier et mettait à disposition un téléphone public.

Un peu à l'image de la Poste suisse qui remplissait une double fonction, le postier rural de Clairvaux, Monsieur Émile Bernard ( de mémoire) conduisait des passagers tout en effectuant sa mission d'acheminement du courrier et des colis. Par ailleurs il rendait de nombreux autres services aux habitants. Comme la plupart de ces correspondants, il avait un autre métier, pour sa part il tenait également un commerce de souvenirs à Clairvaux. Ce système rendait énormément service aux habitants dont beaucoup ne possédaient pas de voiture.

De temps en temps, un autocar prenait des passagers à Menétrux, je pense que c'était à l'occasion de certaines foires mais cette desserte était extrêmement rare sur un mois. S'agissait-il des Cars Crédoz  ou des Monts Jura, je ne sais pas. C'était vers les années 1957 environ de mémoire.

 

Source Internet - Le panneau en tôle émaillée bleu avec lettrage blanc, bien typique de l'époque
Ces 2 photos illustrent parfaitement le type de minibus Renault de la Poste Rurale de Clairvaux-les-Lacs avec sa galerie de toit pour les colis les plus lourds et les plus encombrants. Sa livrée était la même que celle du minibus Peugeot D3 A ci-dessous, à savoir 2 nuances de vert.

Années 70-80 : Le début de la fin

Hélas, la population des jeunes n'a pu se fixer, et il y'a eu vers la fin des années 60, une ruée vers l'Eldorado local, qui proposait des emplois et une vie plus"moderne" , j'ai nommé  :Champagnole située à 26 km de là, en plein boum économique à cette époque.

Tout marchait bien : la cimenterie du Mont-Rivel qui fournissait le colossal chantier du barrage de Vouglans qui avala des centaines de milliers de m3 de béton; il fut mis en eau en 1968.  A ce propos, je n'ai jamais pu oublier la catastrophe du Mont Rivel qui se produisit le 27 juillet 1964 et qui traumatisa toute une région. 14 mineurs furent ensevelis pendant 8 jours suite à un effondrement, 5 mineurs et un sauveteur y perdirent la vie. 9 ont pu être sauvés après une incroyable mobilisation de moyens. J'étais à Menétrux à ce moment là et je me souviens très bien du drame ressenti par tous les habitants qui étaient extraordinairement solidaires avec les mineurs et les sauveteurs. Pas une entreprise de TP locale qui ne participa aux travaux de déblaiement.

L'aciérie de Champagnole, les nombreuses fabriques de meubles dont Riskoff était le fleuron, les jouets avec Jouef, célèbre pour ses superbes trains électriques etc...etc  Champagnole attira comme un aimant toutes les populations des alentours en âge de travailler. En 1975, la ville dépassait les 10 000 habitants, de nos jours elle est en dessous de 8 000.

Dans une moindre mesure, Morez, Saint-Claude, Lons-le-Saunier et Lyon contribuèrent à vider la commune et ses hameaux de leurs forces vives.

Plus tard, à partir de la crise naissante de 1973 , la conjoncture se retourna progressivement, et l'on assista à une véritable Bérésina de l'emploi à Champagnole et ailleurs: fermeture d'usines, licenciements mirent fin pour un temps à l'intense activité économique de la "Perle du Jura"; le rêve champagnolais était brisé ( au mois d'aût 2001, Jouef fermait ses portes !)

Ainsi, progressivement, l'école ferma faute d'enfants, le ruban de la scierie Janier s'arrêta définitivement et la pendule de l'usine resta invariablement bloquée depuis, sur 6 heures, puis ce fut le tour de l'épicerie, unique commerce du village ( voir au temps du commerce ambulant) : Menétrux village presque exsangue de ses habitants, s'endormait dès l'automne pour reprendre un peu de vie en juillet, avec l' afflux des touristes en quête de la fraicheur des cascades et des lacs :Français, Hollandais, Suisses, Allemands, ....

Paradoxalement, Menétrux regardait passer ces dizaines de milliers de touristes chaque année sans en profiter ni sur le plan financier ni sur le plan de l'emploi local: c'est en fait Doucier qui ramasssait la manne, grâce à sa route menant aux lacs et aux cascades alors que seuls des chemins de mules permettent aux piétons courageux d'y aller par Menétrux.

Doucier attire depuis très longtemps les touristes de toute l'Europe du Nord par son lac de Chalain, son camping 4 étoiles, ses commerces bien pratiques, on y trouve  hôtels, auberges et restaurants.

Peu à peu, partout dans la région désertée, les maisons se ferment, sont vendues la plupart du temps à des étrangers à la monnaie forte : Suisses et Allemands principalement mais la crise de 2008 est passée par là et l'immobilier s'en trouve fortement impacté.

Menétrux en bref aujourd'hui :

Canton : Clairvaux les Lacs ( code postal 39130)

Population : 54 en 2018, 56 en 2016, 61 habitants en 2012, 59 en 2011,  46 en 2006, 47 en 1999, 38 en 1990.     Il y a donc une légère augmentation après un creux terrible dans les années 90.

Le pic fut de 229 habitants en 1846. Voir tableau ci-dessous issu de Wikipédia.

Évolution de la population  de Menétrux-en-Joux

1793

1800

1806

1821

1831

1836

1841

1846

1851

150

140

143

135

216

210

221

229

224

 

1856

1861

1866

1872

1876

1881

1886

1891

1896

200

186

183

148

144

143

133

131

129

 

1901

1906

1911

1921

1926

1931

1936

1946

1954

121

106

100

106

94

94

83

94

83

 

1962

1968

1975

1982

1990

1999

2006

2011

2016

69

76

73

43

38

47

46

59

56

 

2018

-

-

-

-

-

-

-

-

54

-

-

-

-

-

-

-

-

Altitude : de 500 à 675 m

Maire : Mme Anne Dufour a été élue maire en juin 2020 succédant à Mme Aline Heimlich élue en 2014; elle-même avait succédé à Mme Lucette Guidoni qui avait elle-même remplacé Monsieur Gaston Janier qui présida pendant de nombreuses années la destinnée de la commune tout en faisant vivre de nombreux villageois grâce à sa prospère scierie de résineux. Dans les années 5 il h'eut aussi monsieur Dury.

Equipement : Ferme de l'Aurochs, passage du GR 559, Grand Huit du Jura

Patrimoine : Chapelle dite peut-être un peu abusivement "castrale" par Rousset, du 17ème siècle datée de 1664 au toit couvert de laves, avec portail en plein cintre, les baies latérales pénétrant dans la voûte basse en berceau brisé continu, le chevet plat, le clocher-mur en façade qui témoignent ici encore des influences romanes. ( castrale signifie littéralement : rattachée à un château mais en fait il semble qu'aucun château ne se tenait à cet endroit, il s'agissait probalement d'une grosse ferme qui n'avait rien de fortifiée.

Devant  se dresse un calvaire, et plus loin une fontaine à 2 jets, l'ensemble formant de nos jours, la place Lacuzon.. Félicitations à la  municipalité d'avoir eu la bonne idée de baptiser cette place du village du nom de l'illustre héros de l'indépendance Comtoise ( voir la page consacrée au capitaine Lacuzon) alors que tant d'autres l'ignorent ou le méprisent.

Portrait supposé du capitaine Lacuzon tel qu'on le représente souvent mais  probablement de manière totalement fantaisiste car pas en accord avec la mode de l'époque du personnage (les fraises n'étaient plus portées depuis longtemps car elles  disparaissent aux environs de 1590 soit bien avant la naissance de Claude Prost futur capitaine Lacuzon en 1607).

 

La chapelle de La Fruitière :  voir la page qui lui est consacrée. Elle a toujours été privée depuis l'origine.

Photo Roland Le Corff -7 août 2015- Chapelle du 19éme siècle avec son toit de laves, située à la Fruitière et datée de 1824.              Cliquer pour agrandir

Mégalithes et tumulus :

Mégalithe de la Pierre Folle : Personne actuellement n'est en mesure de savoir où se trouvait cette grosse pierre encore une fois citée par Alphonse Rousset) ,

Au-dessus de la chapelle se dresse une petite colline que les villageois nomment depuis toujours, "la Côte". En la gravissant, on débouche sur un plateau où se dressaient autrefois de magnifique tilleuls qui étaient régulièrement frappés par la foudre du fait de leur position sur le point le plus élevé du secteur. Branches et troncs étaient souvent hachés par la foudre surtout en été car les orages y étaient assez fréquents. Sur ce plateau, on peut encore deviner la trace de très anciens tumiulus ( tumuli devrais-je dire plus correctement pour faire plaisir aux latinistes), voir l'article sur Wikipédia avec le plan de situation dressé par Félicien Paget, géomètre à Songeson. Ils ont été découverts par Louis-Abel Girardot en 1887 et sur une quarantaine, seuls deux ont été fouillés.

Lorsque j'étais jeune dans les années 60, je me suis très souvent promené sur la Côte de Menétrux et j'ai pu voir encore la trace au sol de ces tumulus qui dépassaient très peu et étaient recouverts d'herbe. Il fallait avoir l'oeil un peu exercé ( et l'apport du plan de situation m'a été par la suite d'une aide précieuse) pour distinguer un tumulus d'un tas de terre ou de cailloux recouvert d'herbes et de buissons de noisetier et genévriers.

Jura : Les villages du canton des Planches en montagne : de Jean-Michel Guyon  : http://jeanmichel.guyon.free.fr

Modélisme, randonnée et généalogie à Molamboz : de Stéphane Vercez : http://www.vercez.nom.fr/

Lacs, cascades, grottes :

A proximité de Menétrux existent des sites naturels d'une grande beauté et des curiosités géologiques : le lac du Val, le lac de Chambly, le belvédère de l'Eventail, les cascades du Hérisson : l'Eventail et le Grand Saut ( ou Queue de cheval) Grottes du grand et du petit cellier, grotte Lacuzon. Voir aussi les diaporamas série 1 et diaporamas série 2

Les aménagements du Hérisson : vaste parking et visite payante des cascades vont enfin rapporter de l'argent à la commune mais tout cela n'arrive t-il pas bien trop tard? J'avoue la première fois que j'ai découvert que l'on devait payer pour voir des cascades que j'ai parcourues des dizaines de fois gratuitement en près de 45 années, j'ai eu un choc, comment peut-on faire payer ce qui a été ainsi donné par la nature?

En fait, après réflexion, c'est une question de survie pour une commune qui disposait de tout temps d'un budget misérable compte-tenu de sa taille et du nombre d'habitants, ce qui lui interdisait bien des investissements nécessaires : adduction d'eau, voirie, aménagements touristiques, campings municipaux etc...etc

Il était quand même extrêmement dommage que Menétrux ne profita pas des cascades du Hérisson, les plus belles du Jura et même parmi les plus remarquables de France alors qu'elles se trouvent sur le territore de sa commune.

"Le Jura, le pays qui respire" dit le très beau slogan de l'office du tourisme; le tourisme qui aidera peut-être à sauvegarder le patrimoinel naturel et architectural de cette région exceptionnellement belle.                             

Sources :

Une bonne partie des renseignements sur la commune est tirée d'un article de Constance Rameaux paru dans le Progrès. / Sources historiques et géographiques sur les communes: dictionnaire des communes du Jura par Max Roche (arts et littérature Lons le Saunier 1998) / Alphonse Rousset le dictionnaire historique des communes du Jura./ Désiré Monnier: Les Jurassiens recommandables 1828 / Nouveau guide du généalogiste et du biographe dans le Jura édité par les Archives Départementales du Jura

Voir aussi les articles suivants sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Men%C3%A9trux-en-Joux  et https://fr.wikipedia.org/wiki/Tumulus_de_Men%C3%A9trux-en-Joux

Site du Musée de la boîte aux lettres : http://museeboiteauxlettres.fr/accueil_019.htm

Mes plus vifs remerciements à : Georges Richard, Claude Marchand, Marie-Thérèse Martinent, Christian Tournier, voir aussi l'excellent site de Stéphane Vercez